Couleur liturgique : vert
Évangile selon saint Marc 6, 53-56
En ce temps-là, après la traversée, abordant à Génésareth Jésus et ses disciples accostèrent. Ils sortirent de la barque, et aussitôt les gens reconnurent Jésus : ils parcoururent toute la région, et se mirent à apporter les malades sur des brancards là où l’on apprenait que Jésus se trouvait. Et dans tous les endroits où il se rendait, dans les villages, les villes ou les campagnes, on déposait les infirmes sur les places. Ils le suppliaient de leur laisser toucher ne serait-ce que la frange de son manteau. Et tous ceux qui la touchèrent étaient sauvés.
190211 Mc 6, 53-56 Toucher ne serait-ce que la frange de son manteau.mp3 |
« Bénis le Seigneur, ô mon âme, n’oublie aucun de ses bienfaits ! » (Ps 103)
Viens, Esprit Saint, lumière bienheureuse, viens remplir jusqu’à l’intime le cœur de tes fidèles !
1. Génésareth est un pays où Jésus est « reconnu », non pas simplement physiquement mais reconnu comme le Messie qui prend soin de l’homme, à tel point que cela déclenche tout un mouvement dans le pays ; on appelle les uns, on transporte les autres. Le pays tout entier l’accueille favorablement et vient à lui. Il semble y avoir une belle unité de cœur et de volonté dans ce pays où chacun est tourné vers le Seigneur et rempli de confiance en lui. Ainsi, la moisson est abondante : « Tous ceux qui touchèrent la frange de son manteau étaient sauvés. »
Reçois, Seigneur, mon désir d’avoir une telle unité dans toutes mes facultés, toutes tournées vers toi !
2. Ce texte nous livre une scène pleine de mouvements : « (…) aussitôt les gens reconnurent Jésus : ils parcoururent toute la région et se mirent à transporter des malades. » Au milieu de ces mouvements, comme dans une fourmilière, lui « se trouvait ». Il est celui qui est. Notre soleil et notre roc, présence forte et douce autour de qui tout converge. Cette stabilité du Christ au centre de cet Évangile préfigure sa présence eucharistique, dans nos « villages, villes ou campagnes » pour tout le temps de cette terre.
3. « Et tous ceux qui la touchèrent étaient sauvés. »
C’est le salut que Jésus nous donne. La guérison n’est pas exclue bien sûr. Mais Jésus est d’abord notre Sauveur en vue de la vie éternelle. Rien que la franche de son manteau guérit. Que dire alors de la chair même du Christ que nous recevons dans l’Eucharistie ? Quelle puissance de vie et de salut en elle ! Avons-nous vraiment confiance en celui qui veut nous donner la vie en plénitude ?
Toucher la frange du manteau nous donne le salut. Pourtant Jésus désire encore plus, si cela est possible ; il veut peu à peu et progressivement nous amener jusqu’à son cœur, nous prendre sur son cœur. Il veut faire de nous le disciple qu’il préfère et que nous reposions sur son cœur, pour toujours.
Pour que toute ma journée converge vers toi, Seigneur, je prends la résolution, chaque matin, de t’offrir ma journée, toutes mes actions et mes pensées pour que, purifiées et accomplies en toi, elles soient, par toi, offertes en louange à Dieu, notre Père.